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30-04-2024
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Education islamique : Les droits –Les droits de l'épouse-leçon (1-2) : L'épouse a le droit d'être subvenue à ses besoins et d'être bien traitée de la part de son mari.
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 


Introduction :

  Honorables frères, il y a quelques semaines nous avons étudié un des chapitre de Ryâd As-Salihîn (Le Jardin des vertueux) traitant les droits de l'époux qui incombent à son épouse. J'ai cité en cette occasion quelques Hadiths honorables se rapportant au même sujet. Plus tard,  j'entamerai de donner une leçon au sujet des droits de l'épouse qui incombent à son époux parce que le bonheur conjugal est la base de la réussite de l'être. L'époux peut être contrarié par  les querelles de ménage et souvent il lui arrive de  suppléer sa femme, il peut aussi être vexé par ses collègues de bureau qu'il peut remplacer aussi facilement, ou peut-être encore se trouve-t-il dépité par une panne dans  son véhicule qu'il compte changer. 

Les rapports conjugaux s'établissent sur l'affection et la déférence réciproques :

La vie conjugale est une vie fatale qui se joue du destin de tes enfants si jamais tu te sépares de ta femme, ce sont toujours les enfants qui payent l'obstination des parents. Le Messager d'Allah Salla Allahu Alayhi Wassallam tenait tant à ce que l'entente règne entre les deux époux qui doivent se plier aux clauses du Créateur : 
selon le plan divin qui apparait dans  ce verset :

﴾ Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. ﴿

[ (Ar-Roûm (LES ROMAINS) : 21) ]

Les rapports conjugaux sont établis sur l'affection et l'indulgence. Tels  sont  la Systématisation Divine, l'état normal et la santé psychique qui doivent régner entre le couple. Si, par contre, la haine, les disputes, l'aversion, et la sévérité dressent les époux l'un contre l'autre, cela indique un état d'indisposition qui nécessite une intervention curative.

 Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) tenait au salut de la vie conjugale :

 Allah nous a informés des soins que prenait le Prophète (bénédictions et paix sur lui) à ce sujet et dit :

﴾ «Certes, un Messager pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants. » ﴿

[ (At-Tawba (LE DESAVEU ou LE REPENTIR) : 128) ]

 Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) tenait tant à ce que le bonheur règne dans toutes les familles musulmanes qu'il donna de nombreuses directives en ce qui concerne les droits réciproques des époux.
 En vérité, les maris mentionnent souvent leurs droits sur leurs épouses en insistant sur ce point de vue que les Hadiths viennent à leur avantage. Mais chaque droit nécessite un devoir. Si vous êtes fiers de ce que le Prophète (bénédictions et paix sur lui) dit de vos droits qui incombent à votre épouse, vous devez être attentifs aux autres Hadiths qui traitent des droits de votre épouse qui vous engagent envers elle. Une étude que nous commençons ici et qui ne peut être traitée en une seule leçon.

Le mari a pour devoir de subvenir aux besoins nutritifs et vestimentaires de son épouse :

Premier Hadith :

Tenir la bienfaisance dans le système vestimentaire et nutritif de l'épouse :

Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) a déclaré dans Quelques Hadiths Chérifs que le droit Primordial de la femme qui incombe à son mari est celui de subvenir à ses besoins vestimentaires et nutritifs.
  Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) a démontré dans quelques hadiths que le premier droit de l'épouse sur son mari est d'être vêtue et nourrie. 
 Mou'awya Ibn Hayda rapporta que le Prophète (bénédictions et paix sur lui) dit :

(( «Tu la nourris lorsque tu te nourris et tu la vêtis lorsque tu te vêtis …» ))

[ (Rapporté par Ahmad) ]

Cependant les Ulémas ont recommandé que cette subvention  doit s'accomplir dans les limites du normal, sinon elle peut  avoir des conséquences paradoxales, d'après ces paroles d'Allah :

﴾ «Ne porte pas ta main enchaînée à ton cou [par avarice], et ne l'étend pas non plus trop largement, sinon tu te trouveras blâmé et chagriné.» ﴿

[ (Al-'Isrâ' (LE VOYAGE NOCTURNE) : 29) ]

Les dépenses doivent  donc rester dans les limites du normal, ou alors elles prendront une courbe paradoxale.

Ne cherche  jamais à satisfaire ta femme au prix de La Satisfaction d'Allah Exalté Soit-Il :

 Le Hadith implique  une signification très grave. Ceux qui désobéissent à Allah Glorifié Soit-Il pour satisfaire leurs épouses n'ont sûrement pas lu ce Hadith. La jurisprudence ne t'oblige pas de l'entretenir de plats qui dépassent tes moyens, Ne te blâme pas si tu es inapte de satisfaire ses caprices. Les femmes des Compagnons du Prophète disaient à leurs maris à leur sortie de la maison : “Nous pouvons endurer la faim mais pas la nourriture achetée d'argent illicite.”
 Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) dit de la nourrir  et de la vêtir selon tes moyens.  C'est-à-dire ne pas manger des mets délicats et lui en donner d'un moindre niveau. De même la vêtir lorsque vous renouveler votre garde-robe
 Le Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) a prohibé de gifler la femme et :

(( « ne pas frapper le visage» ))

 Parce qu'Allah, Glorifié et Exalté soit-Il, a honoré le visage de l'être humain et si Allah en a donné l'ordre, vous devez obéir. Il ne faut, donc, ni gifler le visage ni insulter. Les droits de la femme sur son époux stipulent que :

(( «Tu la nourris lorsque tu te nourris et tu la vêtis lorsque tu te vêtis, tu ne frappes pas le visage, tu n'insultes pas et si tu quittes le lit conjugal, elle demeure au foyer.» ))

Il faut qu'elle garde sa demeure, afin que le différend se résolve. Allah, Glorifié et Exalté soit-Il, dit :

﴾ «Que celui qui est aisé dépense de sa fortune ; et que celui dont les biens sont restreints dépense selon ce qu'Allah lui a accordé. Allah n'impose à personne que selon ce qu'Il lui a donné, et Allah fera succéder l'aisance à la gêne.» ﴿

[ (At-Talâq (LE DIVORCE) : 7) ]

 Donc, Allah, Glorifié et Exalté soit-Il, recommande au mari de pourvoir aux besoins de sa femme autant qu'Allah lui donne de biens. Si Allah le pourvoit largement, il doit être généreux envers sa famille.  Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) dit:

(( «Il ne fait pas partie de nous celui à qui Allah donne largement et qui est parcimonieux envers sa famille» ))

[ (Rapporté dans Al-Djâme' As-Saghîr (Le Petit recueil) d'après Djaber Ibn Mout'am) ]

«Que celui qui est aisé dépense de sa fortune ; et que celui dont les biens sont restreints dépense selon ce qu'Allah lui a accordé.»

Le deuxième hadith :

 L'Imam Ahmad a rapporté dans son “Mousnad” (Taditions) d'après 'Abdillah Ibn 'Omar que le Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) dit :

(( «Il suffit à l'homme comme péché de perdre celui qu'il nourrit.» ))

[ (Rapporté par Abou Dawoud et Ahmad) ]

 Perdre ceux qu'il entretient signifie qu'il perd les membres  de sa famille et les oblige à le détester et chercher la protection des autres. Aussi le sage est celui qui, lorsqu'il a de l'argent :

﴾ «dépense de sa fortune » ﴿

 Sans gaspillage, ni dilapidation ni arrogance. 
L'Imam Moslim rapporta dans son “Sahih” (authentique) d'après Thawbân que Le Messager dit:

(( «Le meilleur Dinar qu'un homme puisse dépenser est celui qu'il dépense sur sa famille.» «Un Dinar dépensé pour la grâce d'Allah, un autre donné en aumône, un troisième dépensé pour libérer un esclave et un Dinar dépensé pour ta famille, le mieux rétribué est celui que tu as dépensé pour ta famille.» ))

[ (Rapporté par Ahmad) ]

 De ces Dinars dépensés pour le bien, aurais-tu deviné que :

(( le mieux rétribué est celui que tu as dépensé pour ta famille ))

   Pourquoi est-ce ce Dinar qui est le mieux rétribué ? Parce qu'une autre personne peut donner  le Dinar en aumône ou pour affranchir un  esclave, tandis que personne d'autre que toi n'est prêt à entretenir ta famille si tu y manques. 
 Je répète le Hadith :

(( «Un Dinar dépensé pour la grâce d'Allah, un autre donné en aumône, un troisième dépensé pour libérer un esclave et un Dinar dépensé pour ta famille, le mieux rétribué est celui que tu as dépensé pour ta famille.» ))

 Bienheureux est celui qui se consacre, bûche et s'évertue pour répondre aux besoins de sa famille parce que c'est la dépense la mieux rétribuée parmi les trois mentionnées par le Prophète (bénédictions et paix sur lui) dans le hadith.

Le troisième Hadith :

 Un autre Hadith rapporté d'après le Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) dit :

(( «Le premier article déposé dans le compte du serviteur est sa dépense sur sa famille.» ))

[ (Rapporté dans Al-Djâme' As-Saghîr (Le Petit recueil) d'après Djaber Ibn Mout'am) ]

 Vous devez savoir que le mariage, dans son concept et ses détails, a été établi par Allah, Glorifié et Exalté soit-Il, afin  d'accomplir des actes de bienfaisance et vous rapprocher d'Allah. Savoir également comment Allah, Glorifié et Exalté soit-Il, a créé sur terre des systèmes d'existence et des procédés variés pour gagner son pain quotidien. Ainsi la chaleur est un de ces procédés avec les inventions qu'elle  exige, telles : les ventilateurs, les appareils d'air conditionné, les laboratoires et les usines de rafraîchissements qu'elle nécessite. Tout comme le froid, les cheveux qui poussent, la maladie et les bactéries sont des moyens pour gagner sa vie avec ce qu'elles exigent comme ingénieurs, spécialistes,  médicaments, et pulvérisateurs, des articles importés et des transactions monétaires.
 Allah, Glorifié et Exalté soit-Il, a créé sur terre des voies de subsistance innombrables et en échange des voies de bienfaisance innombrables parmi lesquelles le mariage, la famille et les efforts faits pour gagner son pain quotidien. Le Hadith nous  déclare :

(( «Les fautes de celui qui dort fatigué dans le but de gagner sa subsistance par une voie licite sont pardonnées.» ))

[ (Rapporté par Al-Djâme' As-Saghîr (Le Petit Recuei) d'après Al-Miqdâd Ibn Ma'dy Karb) ]

Pourvoir aux besoins de ton épouse et de tes enfants pour les satisfaire et les réunir autour de toi tient de la bienfaisance. Aussi le Prophète (bénédictions et paix sur lui) a-t-il dit :

(( «Le premier article déposé dans le compte du serviteur est sa dépense sur sa famille.» ))

[ (Rapporté dans Al-Djâme' As-Saghîr (Le Petit recueil) d'après Djaber Ibn Mout'am) ]

 Le mari bien intentionné  est celui qui gagne de l'argent licite, le dépense sur les membres de sa famille, pourvoit à leurs besoins parmi lesquels je cite l'ameublement, les vêtements et la subsistance à un coût convenable. Je dis à un coût   convenable sans gaspillage ni dilapidation.

Le quatrième Hadith :

 Nous avons de même un Hadith d'après Al-'Irbâd Ibn Sarya qui dit : “J'ai entendu le Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) dire :

(( “L'homme qui désaltère sa femme en est rétribué.” ))

[ (Rapporté par Ahmad) ]

 C'est une incitation pour établir l'entente entre le couple quand le mari entoure sa  femme d'affection, de tendresse et de déférence .
 Nous avons également ce Hadith :

(( «La bouchée que l'homme pose dans la bouche de sa femme compte comme une aumône.» ))

[ (Rapporté dans les Traditions) ]

 Les oulémas ont dit : “L'homme doit subvenir aux besoins de sa femme qu'elle soit riche ou pauvre, c'est un droit. Si elle l'en dispense de bon cœur, il peut le garder.” Ils ont aussi annoncé : “La femme peut payer à son mari pauvre l'argent de la zakat dont elle doit s'acquitter, tandis que le mari ne peut payer sa zakat à sa femme.”

Cinquième Hadith :

 L'imam Al-Bokhari a rapporté dans on “Sahih” (authentique) d'après Ibn Mass'oûd que le Prophète (bénédictions et paix sur lui) dit :

(( «L'homme qui subvient aux besoins de sa femme dans l'espoir de la rétribution, cela compte pour lui comme une aumône.» ))

[ (Rapporté par Al-Bokhari) ]

 Une aumône qui implique tout ce que ce terme comprend. 

Quelle est la meilleure des aumônes ?

 Si par exemple une femme a besoin d'un manteau pour l'hiver parce que l'ancien est usé et ne convient plus à son standing et que son mari lui en achète un, à un prix qui va en rapport avec ses revenus et le rang social de la femme, d'après le hadith, cela compte comme une aumône. Et je répète, sans gaspillage ni dilapidation ni arrogance. Les oulémas distinguent entre le gaspillage et la dilapidation. Le premier est dans le licite la deuxième dans l'illicite. Tandis que l'arrogance consiste à humilier les gens et à leur faire sentir leur humble situation.
 L'imam Moslim a également rapporté un Hadith d'après Thawbâne qui dit :

(( «Le meilleur Dinar dépensé par un homme est celui qui est  dépensé sur sa famille, un autre dépensé sur sa monture et un Dinar dépensé sur ses compagnons pour la cause d'Allah.» ))

[ (Rapport par Moslim) ]

Si ton confrère vit dans l'indigence et que tu fais ton possible pour le délivrer de sa difficulté, cela dénote une œuvre de bienfaisance de ta part, en effet, le croyant jouit d'un certain rang, d'une certaine dignité, il a sa virilité, sa pudeur et sa décence, or  si tu exécutes ses souhaits inexprimés, lui sauvant la face, lui épargnant la gêne de la  quémande, sache que tu accomplis un fait sublime, car le meilleur dinar est celui que le croyant dépense sur sa maisonnée pour l'Amour d'Allah, puis le dinar qu'il dépense sur sa monture pour l'Amour d'Allah, et enfin le dinar qu'il dépense sur ses compagnons pour l'Amour d'Allah.
 Ne savez-vous pas que l'une des causes de l'autorité de l'homme sur la femme est le financement de ses dépenses ? Allah, glorifié et exalté soit-Il, dit :

﴾ «Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens.» ﴿

[ (An-Nisâ' (LES FEMMES) : 34) ]

Le financement est une des exigences de l'autorité de l'homme sur la femme :     

   Une des causes de ton autorité sur ta femme est ta subvention à ses besoins. Si tu t'en abstiens, que tu lésines à ses dépenses et qu'elle s'en rende compte, elle peut te résister, te désobéir ou même te provoquer. C'est pourquoi la femme qui a une indépendance financière, je dis certaines pas toutes, ne traite pas bien son mari et lui rappelle sans cesse qu'elle pourvoit à ses propres besoins.
 A ce propos, si tu demandes  à Allah de t'attribuer une Grâce, demandez-lui que cela ne soit pas à travers ta femme mais à toi directement. Si Allah te destine une subvention licite qui suffit à ta famille, cela t'aidera à mieux t'entendre avec ta femme.
 Les oulémas disent : “Suffire aux dépenses de son épouse est un devoir pour l'homme à moins qu'elle ne néglige ses devoirs conjugaux. Dans ce cas ses droits tombent.”
 Par exemple si elle se refuse à lui, puisqu'il s'est marié pour préserver sa chasteté, si elle quitte sa maison et s'en va chez ses parents ou sort sans sa permission. Les tribunaux jurisprudentiels considèrent ces actes des violations aux devoirs conjugaux de la part de la femme et font tomber ses droits aux dépenses si elle a été invitée à revenir et elle a refusé.

Sixième Hadith :

 D'après Abou Houraïra, le Prophète (bénédictions et paix sur lui) dit :

(( «La meilleure aumône est la richesse laissée (à ses proches)» ))

[ (Rapporté par Al-Bokhari) ]

 C'est-à-dire d'avoir laissé ceux auxquels tu pourvois dans l'aisance.

(( «Et commence par ceux qui sont à ta charge.» ))

 La femme dit à son mari : “Ou tu dépenses sur moi ou tu me divorces.” L'esclave dit : “Nourris-moi et utilise-moi.” et le fils dit : “Nourris-moi, à qui me laisses-tu ?” Etre chiche envers sa femme, ses enfants ou son esclave compte comme un grand péché pour Allah Exalté Soit-Il.
 Certains jurisconsultes ont déduit de Ce Hadith que la femme a le droit de demander le divorce au cas où son mari ne pourvoit pas à ses besoins. D'autres ont préféré qu'elle patiente et supporte les sautes d'humeur de son mari. Il n'est pas logique qu'elle abuse de ses biens lorsqu'il en a et demande le divorce lorsqu'il passe par une période d'indigence, ou si ses forces le trahissent. Cela est contraire à la fidélité et il vaut mieux qu'elle patiente.
 Si le mari refuse de pourvoir à ses dépenses, les oulémas permettent que la femme soutire un emprunt au nom de son mari pour se nourrir du strict nécessaire. Plus tard, si son gêne s'estompe, le mari s'acquittera de la dette. Allah, Glorifié et Exalté soit-Il, dit :

﴾ «A celui qui est dans la gêne, accordez un sursis jusqu'à ce qu'il soit dans l'aisance. Mais il est mieux pour vous de faire remise de la dette par charité ! Si vous saviez !» ﴿

[ (Al-Baqara (LA VACHE) : 280) ]

 Et encore :

﴾ « et Allah fera succéder l'aisance à la gêne. » ﴿

[ (At-Talâq (LE DIVORCE) : 7) ]

 J'aimerais vous dire que les dépenses pour l'habitat, les vêtements et la nourriture doivent être dans les limites convenables.
«D'après 'Ali Ibn Abou Taleb, sa femme Fatima la fille du Messager s'est plainte de la peine qu'elle endure à accomplir ses  travaux ménagers et elle s'en alla demander au Prophète (bénédictions et paix sur lui) de lui donner une des captives pour l'aider. Elle ne le trouva pas chez lui et, plus tard, ‘Â’icha l'informa de la visite de Fatima. Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) s'en alla chez sa fille et la trouva au lit avec Ali. Lorsque ce dernier voulut se lever, il lui demanda de ne pas bouger et s'installa entre eux à tel point qu'Ali a frémi de la froideur de ses pieds contre sa poitrine. Il leur dit :

(( “Voulez-vous que je vous apprenne ce qui est meilleur que ce que vous m'avez demandé ? Lorsque vous vous mettez au lit dites “Allahou Akbar (Allah est plus grand)” trente-quatre fois, ensuite “Soubhane Allah (exalté soit Allah)” trente-trois fois, puis “Alhamdoulillah (louange à Allah)” trente-trois fois. Cela sera meilleur pour vous que d'avoir un serviteur.» ))

[ (Rapporté par Al-Bokhari et Moslim). ]

 L'honorable Prophète (bénédictions et paix sur lui) n'avait pas aimé l'idée d'une servante pour sa fille du point de vue modération.

Le mari a pour devoir de se comporter convenablement avec sa femme :

 Le premier droit de la femme sur son mari est de la nourrir et de la vêtir d'une façon convenable. Et le deuxième droit est le comportement convenable parce que le boire et le manger ne manquent pas dans les maisons. Allah, Glorifié et Exalté soit-Il, dit dans le Coran un verset précis qui n'a besoin d' interprétation :

﴾ «Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien.» ﴿

[ (An-Nisâ' (LES FEMMES) : 19) ]

 'Amr Ibn Al-Ahwas rapporta qu'il assista au pèlerinage d'adieu avec le Prophète (bénédictions et paix sur lui) qui avait commencé par remercier et louer Allah puis avait sermonné et dit :

(( «Veillez à bien traiter les femmes, elles sont telles des prisonnières chez vous. Vous n’avez droit à rien d’autre de plus, à moins qu’elles ne commettent quelque péché prouvé. Si elles en commettent, tournez-leur le dos dans la couche et allez même plus loin. Si elles vous obéissent, ne cherchez pas alors à leur nuire.» ))

 Tant que cette femme ne commet pas de péché, préserve sa chasteté, obéit à son mari, accomplit les cinq prières et jeûne le mois de Ramadan, il faut lui donner ses droits.
 Certains ont dit que la femme qui veille au repos de son mari, ne sort de chez elle qu'avec sa permission et dont toutes ses relations sont approuvées par lui est comme une prisonnière. Elle doit donc être traitée avec beaucoup de tendresse, d'affection, de gentillesse et de bienfaisance et il faut lui faire oublier qu'elle est prisonnière.

Le sens du comportement convenable :

 C'était là un des sens de

﴾ «Et comportez-vous convenablement» ﴿

 Les oulémas ont donné de nombreuses autres interprétations au terme

﴾ “ Et comportez-vous convenablement ”. ﴿

Le premier sens :

 La rémission et le pardon parce qu'il y a des maris qui ne pardonnent pas. La femme essaye d'amadouer son mari mais en vain . Elle s'excuse, le supplie mais il garde rancune et, d'après Ce Verset, compte parmi ceux qui désobéissent à Allah, Glorifié et Exalté soit-Il.

Le deuxième sens :

 L'oubli des défaillances et le manque de la poursuite des faux pas.

Le troisième sens :

 Un troisième sens dit que la punition doit être équivalente à la faute, comme une correction et non une vengeance. Certains maris utilisent leur autorité d'une façon abusive même pour une raison futile.  Le mari peut, à cause d'une petite erreur, menacer sa femme de divorce et la congédier de la maison en pleine  nuit. Cela n'est point admissible. Les niais prennent généralement des réactions agressives qui ne sont pas proportionnées à la situation. Tandis qu'Allah met de la sagesse dans les cœurs de ceux qui réussissent dans leur vie et ne châtient qu'en fonction de la faute commise. Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) avait détourné le dos à ses épouses et, si vous êtes un bon mari, tourner le dos à votre femme doit être sa plus grande punition de votre part. Quant aux insultes et aux mots grossiers, vous en recevrez une part en retour. Cela ne tient ni de la sagesse, ni de la bienfaisance, ni de l'amabilité, ni conforme à Ce Verset, ni aux Hadiths qui conseillent aux hommes de prendre soin des femmes.

Le quatrième sens :

 Mais le meilleur sens compris de ce verset est, non seulement traiter son épouse avec déférence et égards sans lui causer de tort, mais  aussi supporter son mauvais tempérament. On raconte l'histoire d'un homme qui avait en guise d'épouse une mégère. On lui conseilla de la divorcer mais il refusa disant qu'il ne voulait pas tricher un tiers qui pourrait la demander en mariage après lui. Il ne voulait pas tricher les Musulmans. L'endurance de l'époux ou de l'épouse est une voie vers le paradis. Ce monde ici-bas est un lieu d'épreuves  non d'équité, un lieu de souffrance non de joie. Celui qui l'a vécu ne s'enivre pas de l'aisance et n'est pas chagriné des difficultés qui l'affrontent. Allah a rendu la vie ici-bas un lieu de malheur, et l'Au-Delà un lieu de rétribution, IL a aussi rendu les malheurs de la vie un motif de rétribution dans l'Au-Delà. Allah prend pour donner et éprouve pour rétribuer
 Donc, le bon traitement ne se limite pas à éviter de faire du tort à son épouse mais aussi de supporter ses sautes d'humeur, se montrer patient avec elle, si elle fait des fautes et pardonner ses colères surtout que certains jours, elle s'énerve facilement et entame de prononcer des mots qu'elle regrette par la suite. 
 Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) est pour nous le modèle suprême. Anas nous rapporta cette histoire :

(( Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) se trouvait chez l'une de ses épouses, lorsqu'une des mères des croyants leur envoya une écuelle contenant de la nourriture. Notre mère chez qui  le Prophète (bénédictions et paix sur lui) se trouvait tapa sur la main du serviteur qui a apporté l'écuelle ce geste brusque renversa l'écuelle qui se brisa et le Prophète (bénédictions et paix sur lui) se mit à réunir les débris  et à recueillir les miettes dispersées par terre, en disant : “Votre mère a senti de la jalousie.” Ensuite il retint le serviteur jusqu'à ce qu’ une autre écuelle  fut amenée de chez celle chez qui il se trouvait et l'envoya à celle dont l'écuelle a été cassée et garda la jatte cassée chez celle qui l'avait cassée.» ))

[ (Rapporté par Al-Bokhari) ]

Ne croyez pas qu'il y ait un jeune ménage qui soit  sauvé des disputes et des querelles qui dressent les  époux l'un contre l'autre. C'est La Sunnah à laquelle Allah Glorifié Soit-Il nous a voués afin de mettre à l'épreuve notre patience, notre clémence, notre sagesse et notre contrôle de soi-même. Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) qui est un modèle pour nous était très clément et miséricordieux avec ses épouses. Ne pensez pas qu'il n'ait  jamais entendu un mot d'impatience de la part de ses femmes au contraire, cela arrivait parfois et Il les quittait pour toute la nuit. N'empêche qu'Il gardait son sang-froid, alors qu'elles se montraient parfois désobéissantes, boudeuses et jalouses.
 Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) se mettait au niveau de ses femmes, au niveau de leur raisonnement. 
Nous avons raconté une fois comment il avait une compétition de course avec ‘Â’icha qui, encore jeune, l'avait devancé. quelques années plus tard, dans une nouvelle course, c'est Lui qui l'avait devancée et lui avait dit : “On est quittes à présent.”
De retour chez lui, le Prophète (bénédictions et paix sur lui) avait la mine déridée et le sourire aux lèvres. Vous pouvez l'imiter et être enjoué, gentil et doux même pendant les disputes.

Le cinquième sens :

 Le comportement convenable avec l'épouse exige d'apprécier ses qualités non seulement de blâmer ses défauts; surtout que personne n'est parfait. Certains maris ne voient que les défauts : défauts physiques, moraux ou de caractère bien que leurs femmes soient chastes, pudiques, honnêtes, propres et dociles. Ils ignorent toutes ces qualités et ne repèrent que les défauts, ce qui n'est point un signe de délicatesse de leur part.

Le sixième sens :

L'équité exige que tu voies les qualités de ton épouse non seulement ses défauts. Aussi le Prophète (bénédictions et paix sur lui) a-t-il dit :

(( «Le croyant ne doit pas froisser la croyante, s'il n'aime pas un de ses traits de caractère, il doit se rappeler qu'un autre trait le satisfait.» ))

[ (Rapporté par Moslim) ]

 Allah dit :

﴾ «Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien.» ﴿

[ (An-Nisâ' (LES FEMMES) : 19) ]

Son aspect  physique ne correspond peut-être pas à tes critères de la beauté, mais elle t'a donné des enfants intelligents qui réussissent dans leurs études, ou encore elle est patiente, modeste, nullement capricieuse. Si vous aviez choisi une épouse avec toutes les qualités que vous souhaitiez trouver en elle, il se peut qu'elle ait d'autres propriétés qui vous auraient tellement déçu.  Allah, le Sage, a choisi pour vous, n'aimez-vous pas Son choix ? Ce sont là les sens de “comportez-vous convenablement ” avec votre épouse.

Le septième sens :

 Un septième sens te dit de ne point suspecter  son moral, bien que tes soupçons soient parfois fondés, si jamais elle a un comportement compromettant, ou si quelqu'un t'a averti qu'il se passe chez toi des choses louches. Tu protestes et prétends que tu as pleine confiance en elle ; attention, il y a des indices, des choses équivoques, tu devrais t'en informer, chercher, avoir un flair inquisitif. Toutefois si rien dans sa conduite ne prête au doute, le Prophète (bénédictions et paix sur lui) a interdit d'avoir une mauvaise foi envers son épouse parce que cette attitude l'abat et la déprime. Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) a prohibé de la suspecter. Le mari ne doit pas par exemple entrer chez lui à l'improviste ou rentrer de voyage sans prévenir parce que cela signifie qu'il doute delle.
 Quand Il rentrait de voyage, le Prophète (bénédictions et paix sur lui) prévenait d'avance ses épouses. C'est ainsi qu' Il nous apprit à agir aujourd'hui il y a le téléphone et d'autres moyens de communications, vous devez prévenir votre épouse de votre arrivée. Nous avons un hadith où Djaber (que l'agrément d'Allah lui soit accordé) rapporte que le Prophète (bénédictions et paix sur lui) dit :

(( «Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) défend aux hommes d'entrer chez eux au milieu de la nuit sans prévenir.» ))

[ (Rapporté par Al-Bokhari) ]

 Entrer chez eux sans prévenir semble être un manque de confiance ou le désir de prendre sa femme sur le fait et de la compromettre !
 L'application de tous ces sens de

﴾ “ Et comportez-vous convenablement ” ﴿

assure la sérénité à l'épouse, sauvegarde sa dignité et raffermit l'affection entre vous. 
 Ce droit est peut-être plus important que celui de pourvoir à sa subsistance, car aucune maison n'en manque. D'ailleurs la femme peut se contenter d'une nourriture frugale mais ne supporte pas d'être un objet de suspicion, ni d'être boudée ni maltraitée. Pour elle, être traitée avec égards et déférence de la part de son mari passe en premier. 
 L'épouse a beaucoup de droits parce que, comme je l'ai dit au début, les hommes ne cessent de clamer tous les Hadiths et les Versets qui leur assurent leurs droits. Mais il faut savoir que la femme a des droits qui incombent à son époux tout aussi bien que son mari en a sur elle. Alors si chacun a conscience de ses devoirs et de ses droits, et donne à l'autre ses droits, la paix règnera dans la maison. 
 Il nous manque après cela de citer des exemples emprunts à la Biographie du Prophète (bénédictions et paix sur lui) et de son comportement à ce sujet.

De exemples prophétiques dans le traitement de l'épouse :

Le premier hadith :

 D'après ‘Â’icha qui dit :

(( «J'ai vu le Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) un certain jour, debout sur le seuil de mon appartement alors que les Ethiopiens présentaient des jeux à l'intérieur de la Mosquée ; le Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) me dissimulait derrière son mantelet tout le temps que je les regardais jouer.» ))

[ (Hadith approuvé à l'unanimité) ]

 Il voulait lui faire plaisir.

Le deuxième hadith :

 D'après ‘Â’icha qui dit :

(( «J'étais en train de jouer avec mes poupées avec les filles qui étaient mes amies, alors que j'étais déjà mariée au Prophète (bénédictions et paix sur lui). Lorsque le Prophète (bénédictions et paix sur lui) entra, celles-ci se sauvèrent hors de la maison. Il sortit les rechercher et les ramena pour jouer avec moi.» ))

[ (Hadith approuvé à l'unanimité) ]

 Un homme épouse parfois une très jeune fille et la rabroue lorsqu'elle lui demande un jouet. Pourtant, le problème sera vite résolu s'il lui apporte le jouet. ‘Â’icha dit :
«J'étais en train de jouer avec mes poupées avec les filles qui étaient mes amies, alors que j'étais déjà mariée au Prophète (bénédictions et paix sur lui). Lorsque le Prophète (bénédictions et paix sur lui) entra, celles-ci se sauvèrent hors de la maison. Il sortit les rechercher et les ramena pour jouer avec moi.»
 Pour lui faire plaisir, le Prophète (bénédictions et paix sur lui) lui ramenait se amis. Si votre épouse est jeune et que, par exemple, elle vous demande du chocolat, où se trouve le problème ? C'est ainsi que s'est comporté le Prophète (bénédictions et paix sur lui). Il y a des hommes qui veulent des épouses jeûnes avec des cerveaux mures.

Le troisième hadith :

 D'après ‘Â’icha (que l'agrément d'Allah lui soit accordé) le Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) lui dit :

(( «Je reconnais quand tu es satisfaite de moi et quand tu es irritée contre moi". - “Et comment reconnais-tu cela ?”, lui demanda-t-elle. - "Quand tu es satisfaite de moi, me répondit-il, tu dis : “Non j'en jure par le Seigneur de Muhammad” et quand tu es irritée contre moi : “Non j'en jure par le Seigneur d'Ibrâhîm (Abraham)”. - “C'est vrai, repris-je, par Allah ! Ô messager d'Allah, en fait je ne peux renoncer qu'à prononcer ton nom.» ))

[ (Hadith approuvé à l'unanimité) ]

Le quatrième hadith :

 D'après ‘Â’icha le Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui), lors de sa maladie, envoya dire à ses épouses :

(( «Je ne peux plus faire le tour de vos maisons, me permettez-vous de demeurer chez ‘Â’icha ? Et elles lui permirent.» ))

[ (Rapporté par Abou Daoud) ]

 Voyez-vous les bonnes manières? Il n'a pas exprimé son désir de demeurer chez ‘Â’icha avant d'avoir réuni toutes ses femmes et de le leur demander cela de vive voix, parce qu'elles avaient des droits.

Le cinquième hadith :

   D'après Al-Aswad Ibn Yazîd qui demanda à ‘Â’icha : “Que faisait le Prophète (bénédictions et paix sur lui) chez lui ?”

(( «Il aidait les siens dans les travaux domestiques, lui répliqua-t-elle, et lorsqu’il entendait l'appel au commencement de la Salât (prière), il sortait pour l’accomplir.» ))

[ (Rapporté par Al-Bokhari) ]

 Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) aidait les siens aux travaux ménagers sans en sentir de l'humiliation. Il trayait la chèvre, balayait le parterre et rapiéçait ses sandales.

Le sixième hadith :

(( «Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) se trouvait chez l'une de ses épouses, lorsqu'une des mères des croyants envoya une écuelle contenant de «Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) se trouvait chez l'une de ses épouses, lorsqu'une des mères des croyants leur envoya une écuelle contenant de la nourriture. Notre mère chez qui le Prophète (bénédictions et paix sur lui) se trouvait tapa sur la main du serviteur qui a apporté l'écuelle ce geste brusque renversa l'écuelle qui se brisa et le Prophète (bénédictions et paix sur lui) se mit à réunir les débris  et à recueillir les miettes dispersées par terre, en disant : “Votre mère a senti de la jalousie.” Ensuite il retint le serviteur jusqu'à ce qu’une autre écuelle fut amenée de chez celle chez qui il se trouvait et l'envoya à celle dont l'écuelle a été cassée et garda la jatte cassée chez celle qui l'avait cassée.» ))

[ (Rapporté par Al-Bokhari) ]

 Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) était très juste. le plat qui avait été cassé était neuf, Il lui en envoya un à la place.
 Il ne permettait à aucune de ses épouses de critiquer une autre de ses femmes en sa présence. certains hommes permettent à leur deuxième femme de médire la première et approuve son méfait, ensuite, il ne se gêne guère de faire la même chose avec sa première femme! Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) ne le permettait pas du tout.

Le septième hadith :

 D'après ‘Â’icha qui dit :

(( «J'ai imité un homme devant le Prophète (bénédictions et paix sur lui) qui me dit : “Je n'aimerai pas imiter un homme même au prix d'avoir ceci et cela.” Je dis : “Ô Messager d'Allah, Safya est une femme - et elle fit un geste de la main signifiant petite de taille -. Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) commenta : “Tu as incorporé un mot qui, incorporé à l'eau de la mer la changerait.» ))

[ (Rapporté par At-Termizi) ]

Le huitième hadith :

 D'après Abou Houraïra le Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) dit :

(( «Prenez bien soin des femmes, parce que la femme a été créée d'une côte et la partie la plus tordue de la côte est le haut ; si vous essayez de la redresser, vous la casserez et si vous la laissez telle quelle elle demeurera ainsi ; prenez donc soin des femmes.» ))

[ (Rapporté par Al-Bokhari) ]

Le neuvième hadith :

 Dans une autre version Samoura rapporta que Le Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) dit :

(( «La femme a été créée d'une côte et si tu essayes de redresser la côte tu la brises, ménage-la, tu vivras avec elle.» ))

  L'affaire nécessite donc de l'aménagement.

Le dixième hadith :

 Dans une autre version qui se trouve dans le deux Sahih (Les deux Authentiques de Al-Bokhari et Moslim) Abou Houraïra rapporta que le Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) dit :

(( «La femme est comme la côte, si tu la redresses, tu la brises et si tu en jouies, tu en jouies avec sa torsion.» ))

Le onzième hadith :

 Dans une version de Moslim d'après Abou Houraïra le Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) dit :

(( «La femme a été créée d'une côte et elle ne peut être dressée d'une façon particulière. Si tu en jouies telle quelle, tu en jouiras avec sa torsion et si tu essayes de la dresser, tu la brises, c'est-à-dire tu la répudies.» ))

[ (Rapporté par Moslim) ]

Le douzième hadith :

 Et en dernier lieu, d'après 'Abdillah Ibn 'Amr qui rapporta avoir entendu le Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) dire :

(( «Les meilleurs d'entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs femmes.» ))

[ (Rapporté par Ibn Majah) ]

Une histoire et une leçon : je me plains de ce dont tu te plains :

 Un bédouin faisait des reproches à sa femme qui éleva la voix. L'homme se fâcha, le lui reprocha et dit : “Par Allah, je vais me plaindre de toi au Prince des croyants.” Mais, une fois devant la porte du prince, il entendit la femme de celui-ci lui dire : “Crains Allah 'Omar en ce sur qui il t'a donné le pouvoir.”  'Omar ne répondait pas et le bédouin se dit en lui-même : “Si c'est là l'état du Prince des croyants, quel doit être le mien ?”
 A ce moment 'Omar sortit et demanda à l'homme : “De quoi as-tu besoin ?” Il lui répondit : “Ô Prince des croyants, je suis venu me plaindre à toi de mon épouse et son audace avec moi mais j'ai vu chez toi ce qui m'a fait renoncer à ma plainte parce que ce que tu as est plus que ce dont je me plains. Je me suis hâté de partir en me disant : “Si c'est là l'état du Prince des croyants, quel doit être le mien ?” 
 'Omar (que l'agrément d'Allah lui soit accord) sourit et dit : “Mon frère, je l'ai supporté pour les droits que je lui dois. Je peux être malin et la briser mais il n'y a que l'homme d'honneur qui les honore et le malin qui les humilie. Elles triomphent de tout homme d'honneur et tout malin triomphe d'elles et je préfère être un homme d'honneur vaincu et pas un malin triomphant. Mon frère, je la supporte pour les droits qu'elle a sur moi. Elle me cuisine mes repas, lave mes vêtements et autant je suis patient envers elle autant ma rétribution sera grande.” 
 Est-ce que ces aroles de 'Omar ne sont pas suffisantes pour nous convaincre ?

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